Le groupe Barrière : un grand nom du jeu en France
Depuis de nombreuses années maintenant, c’est le groupe Barrière qui affiche le plus important produit brut des jeux sur le marché des casinos terrestres à la fois en France mais aussi en Europe.
Pourtant, ce géant possède quand même moins de complexes que son principal rival Partouche. En revanche, bon nombre d’entre eux s’imposent parmi les plus importants dans l’hexagone.
C’est le cas par exemple du Casino d’Enghien-les-Bains, du Casino de Blotzheim et du Casino de Toulouse qui forment carrément le trop 3 français.
En outre, le groupe Barrière exploite aussi un club de jeux à Paris, le Club Barrière, en lieu et place de l’ancien cercle Aviation Club de France (ACF) et des casinos à l’étranger dont en Suisse, Egypte et Côte d’Ivoire.
Le groupe Barrière : une histoire de famille
Au cours de l’année 1912, François André crée une société qui lui permet de passer d’un casino clandestin qui rencontre énormément de succès aux établissements de jeux légaux.
Rapidement, il lance la construction de 2 complexes en Normandie qui deviendront légendaires, à savoir le Casino de Trouville d’un côté mais aussi et surtout le Casino de Deauville de l’autre.
Il faut savoir que celui-ci offre pour l’époque un concept assez original. En effet, en plus d’une salle de jeux, il accueille également en son sein un hôtel de luxe. Dans les années suivantes, l’homme d’affaires continue à développer son entreprise qui ouvre ainsi le Casino de La Baule et achète des complexes à Cannes, Aix-les-Bains, Antibes et Juan-les-Pins.
A partir de 1951, François André se fait accompagner de son neveu Lucien Barrière dans son travail. Ce dernier hérite donc du groupe en 1962 à la mort de son oncle.
Extrêmement ambitieux, il continue les acquisitions en prenant par exemple le contrôle de complexes situés à Dinard, Saint-Malo, Royan et Enghien-les-Bains. Puis, il meurt des suites d’une crise cardiaque le 17 septembre 1990.
C’est alors sa fille adoptive (Diane Barrière) qui reprend la direction du groupe Barrière. Elle lance de nombreux projets de rénovation. Malheureusement, elle est victime d’un très grave accident d’avion au cours de l’année 1995 et devient tétraplégique.
Son mari Dominique Desseigne devient à ce moment-là codirecteur avec elle avant d’en prendre officiellement la tête au décès de sa femme en 2001.
S’il ne semblait pas avoir les épaules pour assurer cette lourde tâche à l’origine, il s’est révélé au final excellent en développement notamment le groupe à l’étranger. C’est aujourd’hui son fils Alexandre Barrière qui a été placé à la direction du groupe.
Les activités annexes du groupe Barrière
Bien évidemment, le groupe Barrière reste intimement lié au marché des casinos terrestres. Néanmoins, il faut aussi noter qu’il s’impose comme un ténor dans le domaine de l’hôtellerie de luxe. En France par exemple, il opère près d’une vingtaine d’adresses prestigieuses. Il est également présent à Marrakech et à Saint Barth.
Très actif dans la restauration, il possède par exemple la marque Fouquet’s et gère de nombreux restaurants dans ses établissements de jeux. Il exploite également des salles de spectacles, des spas, des parcours de golf ou encore le tennis country club de La Baule.