A l’heure actuelle, le groupe Barrière s’impose comme le plus important casinotier de France et même d’Europe, en termes de produit brut des jeux.
Il ne paraît donc absolument pas étonnant que ce statut attire la convoitise. C’est ainsi que des campagnes de publicités frauduleuses ont fait leur apparition sur des réseaux sociaux.
Usurpant sa marque, elles font la promotion de casinos en ligne dépourvus de licence en France.
Pourtant, elles ciblent les joueurs hexagonaux.
Après avoir alerté les autorités nationales, le groupe Barrière se retourne aujourd’hui vers Bruxelles. En effet, il a envoyé une lettre au commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton.
De cette manière, il espère mettre enfin un terme à ces fameuses fausses campagnes publicitaires.
Après avoir porté plainte en France et saisi l’ANJ
Depuis quelques temps maintenant, le groupe Barrière voit sa marque utilisée dans des publicités frauduleuses qui pullulent sur les réseaux sociaux de la multinationale américaine Meta à l’instar de Facebook ou encore Instagram.
A la fin de l’année 2023, il a même porté plainte en France. Puis, il a saisi l’Autorité Nationale des Jeux connue également sous le sigle ANJ, au cours du mois de janvier dernier.
Malheureusement pour le célèbre casinotier français, ces différentes actions ne semblent pas avoir été suffisantes pour arrêter les fausses publicités. C’est la raison pour laquelle il a décidé de se tourner maintenant vers Bruxelles.
Pour alerter la Commission Européenne au sujet des pratiques de Meta
On vient juste d’apprendre que le groupe Barrière avait envoyé une lettre à Thierry Breton. Ce commissaire européen au marché intérieur est chargé des questions de défense et du numérique.
L’objectif est de pousser les autorités de Bruxelles à faire pression sur la multinationale Meta pour qu’elle parvienne enfin à faire cesser ces campagnes publicitaires frauduleuses.
Dans sa lettre à Thierry Breton qui a été rendu public, le groupe Barrière rappelle que le casino en ligne n’est pas encore une activité légalisée en France.
Sa publicité est donc interdite, surtout quand elle usurpe une marque. En conséquence, le casinotier français alerte la Commission Européenne sur les pratiques de Meta qui permet encore la diffusion de contenus illicites.
En se basant sur le nouveau règlement européen Digital Services Act
Pour faire entendre sa voix, le groupe Barrière évoque entre autres le nouveau règlement européen sur les services numériques. Baptisé Digital Services Act ou DSA, il oblige les plateformes sur le web à contrôler et modérer les contenus.
Ainsi, le casinotier français fait part de son étonnement à Thierry Breton concernant les sites de la multinationale Meta. En effet, ces derniers permettent la diffusion de telles fausses publicités qui ne respectent pas la loi.
De cette manière, elles peuvent touchées le grand public et les mineurs, alors même que de nombreux signalements ont été effectués.
A la faveur de sa lettre, le groupe Barrière demande à la Commission Européenne de mettre en place une enquête approfondie sur la responsabilité des réseaux sociaux, comme ceux de Meta entre autres, dans la diffusion de tels contenus qui ne respectent pas les réglementations en vigueur.
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