Ile ThailandeA priori, il n’y aurait que seulement 6 opérateurs d’envergure internationale qui se disent intéressés par le fait de présenter une offre pour tenter d’obtenir une licence de casinos terrestres en Thaïlande.

C’est en tout cas ce qui ressort d’une enquête menée par le magazine Inside Asian Gaming.

Publiée dans le numéro d’avril mis en vente à partir du lundi 31 mars prochain, elle prouve donc que malgré les efforts déployés, ce pays d’Asie du sud-est ne parvient pas à susciter le niveau d’intérêt escompté.

Sur un total de 15 opérateurs qui avaient déjà exprimé un intérêt pour la Thaïlande

Pour les besoins de sa fameuse enquête, Inside Asian Gaming a identifié pas moins de 15 opérateurs d’envergure internationale différents qui ont fait état par le passé d’un certain intérêt pour la Thaïlande.

Tous ont été contactés pour savoir s’ils envisageaient éventuellement de faire une offre pour tenter d’obtenir une licence de casinos réels en Thaïlande.

Il n’y a que seulement 6 d’entre eux qui ont répondu clairement oui, à savoir : 3 opérateurs de Macao, 2 opérateurs américains et un opérateur basé en Asie.

Malheureusement, leur nom n’a pas encore encore été dévoilé de façon officielle, pour le moment.

Parmi les autres, quelques-uns ont répondu clairement non mais la plupart d’entre eux ont fait savoir qu’ils souhaitaient avant tout se concentrer sur leurs opérations déjà existantes mais qu’ils garderaient quand même un œil sur le marché thaïlandais.

Une situation qui rappelle un peu le cas du Japon

L’enquête menée par Inside Asian Gaming n’est bien évidemment pas à prendre au pied de la lettre. Il faut la voir pour ce qu’elle est, à savoir : un simple indicateur à l’instant T.

Selon la forme définitive que va prendre le texte de loi mis en place au final, il y aura sûrement plus ou moins d’opérateurs qui présenteront une offre en Thaïlande.

Tout cela rappelle un peu ce qu’il s’est passé autour du Japon, il y a quelques années maintenant. En effet, la possibilité d’ouvrir un casino en dur dans ce pays a attiré énormément d’opérateurs dans un premier temps.

C’est que les principaux analystes s’attendent à ce que ce marché s’impose à terme comme l’un des plus importants au niveau mondiale.

Ainsi, ce sont plus de 20 différents opérateurs qui ont fait savoir leur intérêt pour le Japon, au cours des années 2018 et 2019.

Mais au final, il n’y en a qu’un seul et unique qui va pouvoir ouvrir un tel complexe de jeux alors même que 3 licences différentes devaient être délivrées.

C’est que plusieurs facteurs ont entraîné une diminution de l’intérêt pour ce pays. Il y a eu bien sûr la conjoncture inadéquate du moment causée par la pandémie internationale de coronavirus Covid-19 mais pas seulement.

Le texte de loi n’a pas non plus convaincu tous les opérateurs et les pouvoirs publics qui n’avaient pas l’expérience suffisante dans ce domaine ne sont pas parvenus à gérer le projet de manière optimale.

Il a également fallu faire face à une opposition de l’opinion publique, comme en Thaïlande d’ailleurs.